
Tendance marché hôtels 2025
En 2025, le marché immobilier hôtelier connaît une mutation marquée par l’évolution des usages, le regain touristique post-Covid consolidé, et une pression accrue sur les rendements immobiliers.
Cette année, les investisseurs et experts constatent un marché toujours attractif mais plus sélectif. Quels sont les facteurs qui influencent la valeur des murs d’hôtels en 2025 ? Zoom sur les principales tendances.
Une demande soutenue, mais plus ciblée
Un retour des investisseurs, notamment institutionnels
Depuis 2023, les fonds d’investissement, SCPI spécialisées et family offices ont réintégré les actifs hôteliers dans leurs portefeuilles. En 2025, cette dynamique se poursuit, notamment pour les établissements situés dans les grandes métropoles régionales (Lyon, Bordeaux, Nantes), les destinations touristiques majeures (dont le littoral atlantique avec les départements des Pyrénées-Atlantiques et les Landes), ou les zones à fort trafic business.
Les murs d’hôtels sont perçus comme des actifs résilients à long terme, à condition qu’ils soient bien exploités et idéalement situés.
Une exigence accrue sur la qualité des exploitants
Les investisseurs attachent désormais une grande importance à la qualité de l’opérateur : solidité financière, capacité à maintenir un bon taux d’occupation, diversification des services.

Prix au mètre carré : des écarts qui se creusent
Forte tension sur les actifs prime
Les hôtels bien situés, rénovés et gérés par des chaînes solides voient leur valeur immobilière progresser. Les taux de capitalisation sont plus faibles, reflétant une perception de moindre risque.
Repli ou stagnation pour les établissements obsolètes
En revanche, les hôtels indépendants vieillissants, mal situés ou peu digitalisés peinent à maintenir leur attractivité. Les investisseurs anticipent des coûts de mise aux normes (environnement, sécurité, accessibilité) et des difficultés à repositionner le produit. Ces biens voient leur valeur des murs comprimée, avec des rendements locatifs plus élevés. On assiste au développement de modèles alternatifs à l’hôtellerie classique comme l’ouverture de nombreux hostels.
Nouveaux critères d’évaluation en 2025
La flexibilité et la polyvalence du bâti
Les investisseurs recherchent des structures adaptables : hôtels pouvant intégrer du coworking, des espaces bien-être, des résidences affaires ou des services hybrides. Cette modularité rassure sur la valeur de revente et les perspectives locatives en cas de changement d’exploitation.

Perspectives pour la fin d’année 2025
Un marché dynamique, mais sélectif
La valeur des murs hôteliers devrait poursuivre leur consolidation de valeur en 2025 pour les actifs bien positionnés. En revanche, le marché devient plus clivant : les actifs peu performants subissent des ajustements à la baisse, notamment dans les zones secondaires.
L’intervention de l’expert immobilier toujours essentielle
Face à ces écarts croissants, faire appel à un expert immobilier spécialisé dans l’hôtellerie reste indispensable. Il pourra déterminer une valeur vénale fiable, intégrant les performances économiques et les risques locatifs.
Conclusion : 2025, une année de tri pour l’immobilier hôtelier
En 2025, le marché immobilier hôtelier confirme son attractivité, mais impose une analyse plus fine et sélective. Les valeurs des murs dépendent plus que jamais de la qualité, de la situation géographique et de la conformité technique du bâtiment. L’heure est à la prudence éclairée, à l’expertise rigoureuse, et au réalisme économique dans les estimations.
En 2025, le secteur hôtelier continue de capitaliser sur la reprise post-COVID, avec plusieurs tendances fortes :
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Montée en gamme et personnalisation de l’expérience client (design, services, digital)
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Développement durable : forte demande pour des hôtels éco-conçus, labellisés et responsables
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Digitalisation accrue : check-in sans contact, outils CRM, gestion dynamique des tarifs
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Explosion du tourisme local et régional, notamment dans les zones secondaires et périurbaines
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Croissance de l’offre hybride : hostels, coliving, hébergement court/moyen séjour
Les prévisions pour 2025 restent globalement optimistes :
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Le revenu par chambre (RevPAR) dépasse les niveaux de 2019 dans plusieurs grandes métropoles
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La demande corporate reprend progressivement, soutenue par les événements professionnels
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Les investissements hôteliers reprennent avec un retour des fonds institutionnels
Cependant, les coûts d’exploitation (énergie, personnel, normes ESG) continuent de peser sur les marges.
Le marché immobilier 2025 est marqué par :
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Une reprise prudente après le choc des taux d’intérêt (2022–2023), avec un regain d’activité ciblée
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Une sélection plus stricte des actifs : les biens bien situés restent prisés
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Un rééquilibrage des valeurs vénales, notamment dans le tertiaire (bureaux, commerces)
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L’immobilier hôtelier tire son épingle du jeu, porté par la performance opérationnelle et l’attrait touristique
Les taux de capitalisation se stabilisent.
À l’horizon 2030, l’hôtellerie s’orientera vers :
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Des établissements durables et autonomes, intégrant l’économie circulaire
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Une intégration poussée de l’IA pour la gestion des revenus, la relation client et l’optimisation énergétique
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Une offre plus fragmentée : hôtels lifestyle, concepts immersifs, ultra-localisés
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Une mutation des modèles économiques avec une séparation croissante entre foncier et exploitation
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Un marché consolidé, dominé par des groupes capables de s’adapter rapidement aux attentes des voyageurs
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